Voix françaises sur le complexe concentrationnaire de Flossenbürg
Podcasts d’étudiants en romanistique de l’université de Ratisbonne
Brutalement arrachés à la vie civile, tel était le destin de nombreux résistants, juifs persécutés et de ceux considérés par le régime national-socialiste comme « asociaux » et par conséquent internés. Ce projet fait entendre la voix de ceux qui ont par la suite raconté les atrocités de la détention en camp de concentration. Des témoignages français aujourd’hui en grande partie encore inconnus:
Ceux d’Henri Margraff, de Strasbourg, et d’Eliane Jeannin Garreau de Paris, tous deux résistants,
Celui d’Odette Spingarn, parisienne également, qui avait réussi à se cacher avec sa famille en Dordogne avant d’être déportée à Auschwitz puis dans une extension du camp de Flossenbürg. Elle a sauté d’un train de la mort et a pu avoir la vie sauve.
Qui connaît les mémoires pleines de sensibilité et d’intelligence du prêtre Louis Poutrain, qui a caché des réfractaires au service militaire?
Qui a déjà entendu parler de Carl Schrade, ce « Kapo » qui a tenté, par des gestes en apparence anodins, d’intervenir pour et non pas contre les prisonniers?
Des étudiants du département de français présentent des podcasts qu’ils ont réalisés eux-mêmes, en langue allemande et française: un patrimoine franco-allemand qui fait résonner le passé jusque dans le présent.
Henri Margraff 10. Mai 1945,
Octobre 1945 et 1949
Magnétophone Muggenthaler
Croquis au crayon Éliane Jeannin-Garreau
Carl Schrade, Témoin au procès Flossenbürg à Dachau en 1946